Carpe koi

Article rédigé par Matthieu JAMIN, référent régional pour la filière piscicole/aquacole des Pays de la Loire

Une maladie de plus en plus présente

Comme dans toute la France, la maladie du sommeil s’étend sur le territoire des Pays de la Loire dans les populations de carpes communes et ornementales (‘koï’). Depuis une dizaine d’années, les cas rapportés en France sont de plus en plus nombreux et sont associés à de fortes mortalités. Ils concernent notamment des carpes de grandes tailles en hiver suite à des empoisonnements d’étangs. 

Un virus encore mal connu

La maladie est fortement corrélée à la présence d’un virus apparenté à la famille des Poxviridae, le Carp edema virus (CEV), dont on connaît encore mal la génétique et la biologie. Les essais d’isolement du virus in vitro ont été infructueux à ce jour, ce qui complexifie singulièrement les études de virulence et la mise au point d’outils de diagnostic variés. Néanmoins, la détection du virus est possible grâce à un test moléculaire de type PCR, sensible et rapide, ce qui facilite son diagnostic et son étude épidémiologique. Un programme porté par l’ITAVI vise à acquérir des données épidémiologiques sur cette maladie.