Article rédigé par Samuel SAUVAGET, référent régional Pays de la Loire pour la filière aviaire
Réunion à la préfecture de Nantes
Le 1er juin dernier, la nouvelle directrice de la Direction Générale de l’Alimentation (DGAl), Maud FAIPOUX, a convié à une réunion à la préfecture de Nantes, les différents acteurs régionaux de la filière volaille, ainsi que les directions des différentes DDecPP des Pays de la Loire.
Cette réunion a permis à chacun d’exprimer son point de vue vis-à-vis de la situation Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP). Les échanges ont porté sur les restrictions de mise en place des palmipèdes dans les communes à risques (Plan Vendée militaire qui regroupe 45 communes de Vendée, Maine-et-Loire et Deux-Sèvres où la concentration en élevage de palmipèdes est importante), sur les techniques de dépeuplement, l’équarrissage, les indemnisations et bien sûr la vaccination. Et d’un point de vue plus social et humain, la détresse des éleveurs concernés a été plusieurs fois rappelée.
Objectif vaccination
S’il reste encore des questions en suspens, la directrice de la DGAl a rappelé l’objectif de commencer la vaccination en octobre prochain. Concernant le scénario retenu, on se dirige vers une vaccination tous canards commerciaux, sur tout le territoire et toute l’année (encore en discussion sur les reproducteurs). Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire doit entériner cette solution dans le courant du mois de juin.
Importance de la communication
En tant que représentant de la profession vétérinaire à cette réunion, Samuel SAUVAGET a pu rappeler l’importance de la communication autour de la vaccination (avoir conscience que le temps que l’immunité se mette en place, il y aura des risques de voir apparaître des foyers même sur des lots vaccinés, et qu’ils seront traités en tant que tels), et insister sur la maîtrise des conditions de vaccination avec du personnel formé et sur la surveillance qui devra accompagner les lots d’animaux vaccinés.
La question sur maillage vétérinaire a également été abordée, la présence de vétérinaires en temps de crise étant intimement liée à leur présence en temps de « paix sanitaire ».